velo a roulette
Posté: Dim Avr 23, 2006 8:20 pm
(pour furious) lol
c'est toinqui m'en a donner l'idé!
Journal : Test du vélo à roulettes
Posté par manchot le 01 février 2004
L'engin se présente comme un vélo standard, sur lequel viennent se greffer 2 petits appendices latéraux, au niveau des roues arrières, à l'extrémité desquels se trouve de petites roulettes.
bien qu'apparemment ces roulettes soient un gage de stabilité de l'ensemble, nous verrons plus tard de quelle manière elles ont tendance à dégrader l'aspect sportif de la conduite d'un tel engin.
A première vue, l'engin est d'un aspect plutot attirant, le guidon et les roulettes jaune se mariant bien avec le rouge du cadre. On peut cependant regretter la piètre qualité du plastique-composite employé, tant au niveau de guidon, que du cadre.
De meme, on ne peut que déplorer l'absence pure et simple de sonnette, remplacée par une vulgaire trompette de plastique avec une poire de caoutchouc.
Cette utilisation intensive de matériaux plastiques-composites hautes technicité a cependant un avantage : la légéreté de l'ensemble, qui devrait participer grandement à établir de très bonnes performances de vitesse.
La position de conduite se révèle cependant très inconfortable, la selle étant placée très près du guidon et l'ensemble, certainement encore dans un soucis de contraintes aérodynamiques, ayant une garde au sol très basse. On se retrouve donc constamment avec les genoux dans le guidon ou dans la figure selon que la pédale soit en haut ou en bas.
Passons cependant à l'utilisation de l'ensemble.
L'usage en mode domestique se révèle sans reproche, si ce n'est peut-être le rayon de braquage insuffisant pour une conduite dans une pièce encombrée.
L'usage sur route se révèle lui plus contraignant. En effet, l'utilisation de plastique pour les roues et les pneus a un effet pervers insoupçonné : la quasi absence d'un quelconque amortissement des défauts du revetements.
On constate également une certaine dérive du train arrière lors du relâchement de la pédale dans les virages appuyés, pouvant parfois conduire à un tête à queue assez spectaculaire, mais heureusement rare, et qui pourra de toute façon faire le bonheur des amateurs de conduite sportive.
Le rayon de braquage ne pose quand à lui pas de problème particulier sur route, bien que l'engin soit légèrement sur-vireur, ce qui encore une fois, ne manquera pas de satisfaire les amateurs de sensations fortes.
Fort de ces constatations, et afin de savoir si un tel engin était la base idéale rêvée pour le rallye, l'utilisation sur autoroute se révela indispensable.
Quel idée malheureuse que cette dernière, à peine lancé sur l'autoroute, à une vitesse bien inférieure à la limitation, que déjà de nombreuses vibrations se faisaient sentir dans le guidons, à l'approche de 120 km/h, c'est le vélo tout entier qui tressautait, heureusement gardé en équilibre grace à ses petites roulettes latérales qui émettaient déjà un sifflement strident et continu.
Les virages à cette vitesse sont assez spectaculaires, étant donné que l'engin retenu par ses roulettes refuse de s'incliner un tant soit peu pour faire descendre le centre de gravité, il faut s'accrocher fort au guidon et ne surtout pas relâcher la pression sur la pédale !
Cependant, aux alentours de 130 km/h, une instabilité impressionnante de l'engin et une odeur très forte de brûlé nous a informé que le revêtement plastique-composite des roues étaient en train de fondre, entrainant ensuite la fonte littérale des roue elles mêmes sur le bitume.
Ce fut alors à ce moment que l'incroyable se produisit, le vélo, déséquilibré par ses tressautements permanents, et sa perte complète d'adhérence vint à se pencher suffisamment pour que le support de la roulette gauche frotte par terre.
Vu la vitesse, ce dernier fut littéralement arraché, emportant avec lui la majeur partie du cadre arrière et la selle, le test se poursuivant les fesses sur la roue.
Sans aucun appui et avec un engin en totale perdition, le pilote d'essai tenta tant bien que mal d'éviter la catastrophe et se contenta de crasher l'engin contre le rail de sécurité central après avoir fait quelques tonneaux involontaires...
Cepedant, le "chauffard" routier qui arrivait derrière ne sut pas s'arrêter, il pila et sa remorque se mit en travers, occasionnant un carambolage d'une trentaine de véhicules.
A ce jour, malgré les défauts incontestables et avérés du vélo à roulette, la compagnie d'assurance refuse toujours de couvrir les dégâts occasionnés lors de son test !
c'est toinqui m'en a donner l'idé!
Journal : Test du vélo à roulettes
Posté par manchot le 01 février 2004
L'engin se présente comme un vélo standard, sur lequel viennent se greffer 2 petits appendices latéraux, au niveau des roues arrières, à l'extrémité desquels se trouve de petites roulettes.
bien qu'apparemment ces roulettes soient un gage de stabilité de l'ensemble, nous verrons plus tard de quelle manière elles ont tendance à dégrader l'aspect sportif de la conduite d'un tel engin.
A première vue, l'engin est d'un aspect plutot attirant, le guidon et les roulettes jaune se mariant bien avec le rouge du cadre. On peut cependant regretter la piètre qualité du plastique-composite employé, tant au niveau de guidon, que du cadre.
De meme, on ne peut que déplorer l'absence pure et simple de sonnette, remplacée par une vulgaire trompette de plastique avec une poire de caoutchouc.
Cette utilisation intensive de matériaux plastiques-composites hautes technicité a cependant un avantage : la légéreté de l'ensemble, qui devrait participer grandement à établir de très bonnes performances de vitesse.
La position de conduite se révèle cependant très inconfortable, la selle étant placée très près du guidon et l'ensemble, certainement encore dans un soucis de contraintes aérodynamiques, ayant une garde au sol très basse. On se retrouve donc constamment avec les genoux dans le guidon ou dans la figure selon que la pédale soit en haut ou en bas.
Passons cependant à l'utilisation de l'ensemble.
L'usage en mode domestique se révèle sans reproche, si ce n'est peut-être le rayon de braquage insuffisant pour une conduite dans une pièce encombrée.
L'usage sur route se révèle lui plus contraignant. En effet, l'utilisation de plastique pour les roues et les pneus a un effet pervers insoupçonné : la quasi absence d'un quelconque amortissement des défauts du revetements.
On constate également une certaine dérive du train arrière lors du relâchement de la pédale dans les virages appuyés, pouvant parfois conduire à un tête à queue assez spectaculaire, mais heureusement rare, et qui pourra de toute façon faire le bonheur des amateurs de conduite sportive.
Le rayon de braquage ne pose quand à lui pas de problème particulier sur route, bien que l'engin soit légèrement sur-vireur, ce qui encore une fois, ne manquera pas de satisfaire les amateurs de sensations fortes.
Fort de ces constatations, et afin de savoir si un tel engin était la base idéale rêvée pour le rallye, l'utilisation sur autoroute se révela indispensable.
Quel idée malheureuse que cette dernière, à peine lancé sur l'autoroute, à une vitesse bien inférieure à la limitation, que déjà de nombreuses vibrations se faisaient sentir dans le guidons, à l'approche de 120 km/h, c'est le vélo tout entier qui tressautait, heureusement gardé en équilibre grace à ses petites roulettes latérales qui émettaient déjà un sifflement strident et continu.
Les virages à cette vitesse sont assez spectaculaires, étant donné que l'engin retenu par ses roulettes refuse de s'incliner un tant soit peu pour faire descendre le centre de gravité, il faut s'accrocher fort au guidon et ne surtout pas relâcher la pression sur la pédale !
Cependant, aux alentours de 130 km/h, une instabilité impressionnante de l'engin et une odeur très forte de brûlé nous a informé que le revêtement plastique-composite des roues étaient en train de fondre, entrainant ensuite la fonte littérale des roue elles mêmes sur le bitume.
Ce fut alors à ce moment que l'incroyable se produisit, le vélo, déséquilibré par ses tressautements permanents, et sa perte complète d'adhérence vint à se pencher suffisamment pour que le support de la roulette gauche frotte par terre.
Vu la vitesse, ce dernier fut littéralement arraché, emportant avec lui la majeur partie du cadre arrière et la selle, le test se poursuivant les fesses sur la roue.
Sans aucun appui et avec un engin en totale perdition, le pilote d'essai tenta tant bien que mal d'éviter la catastrophe et se contenta de crasher l'engin contre le rail de sécurité central après avoir fait quelques tonneaux involontaires...
Cepedant, le "chauffard" routier qui arrivait derrière ne sut pas s'arrêter, il pila et sa remorque se mit en travers, occasionnant un carambolage d'une trentaine de véhicules.
A ce jour, malgré les défauts incontestables et avérés du vélo à roulette, la compagnie d'assurance refuse toujours de couvrir les dégâts occasionnés lors de son test !